Les espaces traduisaient les temps
ou l'humain apparaît, demeure, et meurt
Les cieux couvrent leurs mouvements
ou sont inscrits les bouleversements
de son évolution chaotique et singulière
arrêts, pauses, et recommencements
L’homme est dissimulé "in factum"
dans la somme de ces évènements
passé, présent et futur, font l’espace
Ou il retourne pour un nouvel calcul
Tout est traduit, l’homme n’est que prétexte
Que les temps enchâssent dans les espaces
ferool
Assistente editor: Hugo de Aguiar
deaguiar.hugo@gmail.com
le chant du muet
tel un pavé
d’apparence bizarre
un message assigné
le bruit s’abat dans le silence
comme un dard indiscret
personne ne l’écoute
dans la ville farcie d’ordures
un vieil homme
ajuste le manteau dans ses épaules
assis sur un rictus coupable
la bouche privé de clameurs
le crâne plein de strophes
comme un aède du moyen-age
c’est un muet que chante délicatement
récréant dans une cithare
les sons de naguère
que tout le monde écoutait
Fernando Oliveira
d’apparence bizarre
un message assigné
le bruit s’abat dans le silence
comme un dard indiscret
personne ne l’écoute
dans la ville farcie d’ordures
un vieil homme
ajuste le manteau dans ses épaules
assis sur un rictus coupable
la bouche privé de clameurs
le crâne plein de strophes
comme un aède du moyen-age
c’est un muet que chante délicatement
récréant dans une cithare
les sons de naguère
que tout le monde écoutait
Fernando Oliveira
Retour d'affection
Jadis, elle a lacéré son amour en fins lambeaux
Largués aux quatre vents de son adolescence
Maintenant, elle pourchasse tous les morceaux
Disséminés dans son esprit sans souvenance
Quêteuse émouvante, qui ramasse les coupures
Dans toutes les saisons miséreuses de printemps
Sans fil ni aiguille, son sein est plein de piqûres
Faites par les carences amoncelées par les temps
Pauvre créature, encore belle, encore plaisante
Qui reflue dans ses pas, un cri de femelle affligé
Dans sa bouche, les lèvres discernent la crainte
Et dans les yeux, l’énigme de sa passion déchirée
Puis, un vent de retour inonde son corps oblitéré
Quelqu’un a trouvé cet antique amour émietté
Qu’il à restauré, lamelle a lamelle, avec douceur
Pour célébrer celle, qui jadis lui a fendu le cœur
ferool
Largués aux quatre vents de son adolescence
Maintenant, elle pourchasse tous les morceaux
Disséminés dans son esprit sans souvenance
Quêteuse émouvante, qui ramasse les coupures
Dans toutes les saisons miséreuses de printemps
Sans fil ni aiguille, son sein est plein de piqûres
Faites par les carences amoncelées par les temps
Pauvre créature, encore belle, encore plaisante
Qui reflue dans ses pas, un cri de femelle affligé
Dans sa bouche, les lèvres discernent la crainte
Et dans les yeux, l’énigme de sa passion déchirée
Puis, un vent de retour inonde son corps oblitéré
Quelqu’un a trouvé cet antique amour émietté
Qu’il à restauré, lamelle a lamelle, avec douceur
Pour célébrer celle, qui jadis lui a fendu le cœur
ferool
que le diable emporte vos âmes
jusqu'à ce que le soleil disparaisse
séchés pas ses reflets malsains
je les regarderais fondre
les corps chagrin
les faciès grêlés par les rayons
les pillards des raisons
les êtres délétères
pires que les démons
aucune pluie ne viendra
a leur aide, seule
l’éternelle sécheresse
comme leur âme
aucune nuit ne viendra
rafraîchir leurs os
déshydratés, seule
la lumière torride
aucun espoir
ne viendra à leur secours
un immense vide de charité
crépitez, dictateurs infâmes
ferool
séchés pas ses reflets malsains
je les regarderais fondre
les corps chagrin
les faciès grêlés par les rayons
les pillards des raisons
les êtres délétères
pires que les démons
aucune pluie ne viendra
a leur aide, seule
l’éternelle sécheresse
comme leur âme
aucune nuit ne viendra
rafraîchir leurs os
déshydratés, seule
la lumière torride
aucun espoir
ne viendra à leur secours
un immense vide de charité
crépitez, dictateurs infâmes
ferool
je ne prie pas pour vous
je donne tout aux autres
les autres me prennent tout
sans vergogne
du mouvement je devient nu
en vêtant les vêtus
je ne crie pas
j’entends les cris
je ne ris pas
j’entends les pleurs
je ne mange pas
je confectionne vos mets
en vie arrêté
je vous regarde cheminer
vers la fin
je resterai pour aider d’autres
que viendront
prier mes mouvements
maintenant précaires
jusqu’au terminus
je vous aiderais
ferool
les autres me prennent tout
sans vergogne
du mouvement je devient nu
en vêtant les vêtus
je ne crie pas
j’entends les cris
je ne ris pas
j’entends les pleurs
je ne mange pas
je confectionne vos mets
en vie arrêté
je vous regarde cheminer
vers la fin
je resterai pour aider d’autres
que viendront
prier mes mouvements
maintenant précaires
jusqu’au terminus
je vous aiderais
ferool
L'eau et le feu
Je te découvre jouvencelle luxuriante !…
De tes interstices insoupçonnés. Invaincus
Jaillissent flamines venues de tréfonds oubliés
Le bienheureux prenant le pas sur le séculier
Tes seins vif-argent bouillonnent dans ton corset
Tu t’enflammes comme le caudal vulcanal
glissant vers le maelström distant. Encore celé
Dans tes lèvres, je sens la lave copieuse jaillir
J’ai peur ! Et pourtant je les prends. Cap remuant
J'absorbe tes chaleurs qui me chantonnent
des soupirs à peine cachés. En surabondance
Sortis des domaines pluriels d’un ancien âge
Et tes yeux éclairés de cierges, brûlent mes cils
de créature paisible. Stérile de désirs charnels
J’ai peur ! Et pourtant je plonge dans tes limbes
Vapeurs étonnamment frais. Fruitier garni à foison
Je me sens envahi par l’étrange et soudaine éclosion
d’un vouloir à peine quémandé. En mots parenthèses
Tes odeurs raniment mes pas frustes. Jadis ardents
Ton corps remuant dans le théâtre carrée de ton palais
Justifient mes frayeurs ! Que faire ? Fuir vers le caduc
Rester dans ton alluvion bouillant comme une fournaise
Asphyxier ton brandon dans le solde de mon existence
et périr d’amour dans ton foyer ? Dis-moi ! Quoi faire…
ferool
De tes interstices insoupçonnés. Invaincus
Jaillissent flamines venues de tréfonds oubliés
Le bienheureux prenant le pas sur le séculier
Tes seins vif-argent bouillonnent dans ton corset
Tu t’enflammes comme le caudal vulcanal
glissant vers le maelström distant. Encore celé
Dans tes lèvres, je sens la lave copieuse jaillir
J’ai peur ! Et pourtant je les prends. Cap remuant
J'absorbe tes chaleurs qui me chantonnent
des soupirs à peine cachés. En surabondance
Sortis des domaines pluriels d’un ancien âge
Et tes yeux éclairés de cierges, brûlent mes cils
de créature paisible. Stérile de désirs charnels
J’ai peur ! Et pourtant je plonge dans tes limbes
Vapeurs étonnamment frais. Fruitier garni à foison
Je me sens envahi par l’étrange et soudaine éclosion
d’un vouloir à peine quémandé. En mots parenthèses
Tes odeurs raniment mes pas frustes. Jadis ardents
Ton corps remuant dans le théâtre carrée de ton palais
Justifient mes frayeurs ! Que faire ? Fuir vers le caduc
Rester dans ton alluvion bouillant comme une fournaise
Asphyxier ton brandon dans le solde de mon existence
et périr d’amour dans ton foyer ? Dis-moi ! Quoi faire…
ferool
Appel
Je suis sur un nuage !…
Qu’est ce que je fais dessus ?
Ai-je programmé un voyage ?
Qui me conduise vers vous !
Mais !… Qui êtes vous ?
Quelque proposée de l’amour
Qui m’invité dans sa cour
J’accepte d’aller vers vous
Je vous rejoins, je prends la voie tracé
Votre message à atteint mon cœur
Attendez-moi, je serais votre aimé
Je plane, obnubilé par le bonheur
J’ôte mes sandales périmés
Et chausse des souliers volants
Je prend mes décisions ailés
Et nous deviendrons aimants
ferool
Qu’est ce que je fais dessus ?
Ai-je programmé un voyage ?
Qui me conduise vers vous !
Mais !… Qui êtes vous ?
Quelque proposée de l’amour
Qui m’invité dans sa cour
J’accepte d’aller vers vous
Je vous rejoins, je prends la voie tracé
Votre message à atteint mon cœur
Attendez-moi, je serais votre aimé
Je plane, obnubilé par le bonheur
J’ôte mes sandales périmés
Et chausse des souliers volants
Je prend mes décisions ailés
Et nous deviendrons aimants
ferool
Au bord de la fatalité
Je t'ai vu pleurer sur le quai désert petite fille
il faisait froid, noir et silence
Tu n'étais pas grande, mais ton désespoir l'était
tu venais d'ailleurs, et allais nulle part
J'ai vu que tu te cachais au passage des trains
que tu voulais partir et rester en même temps
Partir vers la fatalité!
Rester dans l’entonnoir de tes incertitudes!
Le dilemme!
Et toujours, l’attente, l’indéterminable attente
dans le quai dépeuplé
J'ai vu ta main prendre l'autre main
pour lui dire adieu, peut-être.
J'ai vu le brouillard anonyme tomber sur toi
et la nuit indifférente t'envelopper
Ton regard perdu dans l'horizon inexistant
sans trains
Tu m’as regardé
dans le dernier soupir de ta décision…
Dans tes yeux vides de plénitudes
j’ai vu une petite lueur vacillante
une interrogation émouvante
un muet appel
Tu as lu dans les miens, ce que j'aimerais que tu vives
l’effacement de la tristesse
l’oubli de ta promesse
dans le lac de ton destin blessé
Revivifié par ce regard, tes rêves reprenant vie
Le petit matin, lassés de nous regarder sans nous voir
je t'ai vu partir, une dame te tenait par la main
tu étais vivante malgré toi
Dans le quai ou je suis resté
seulement ton ombre imagée
et une larme gelée
qui n'a pu glisser, sur les bords de la fatalité
Un train qui passait et n'était pas le tien
un train qui passait et n'était pas le mien
ferool
il faisait froid, noir et silence
Tu n'étais pas grande, mais ton désespoir l'était
tu venais d'ailleurs, et allais nulle part
J'ai vu que tu te cachais au passage des trains
que tu voulais partir et rester en même temps
Partir vers la fatalité!
Rester dans l’entonnoir de tes incertitudes!
Le dilemme!
Et toujours, l’attente, l’indéterminable attente
dans le quai dépeuplé
J'ai vu ta main prendre l'autre main
pour lui dire adieu, peut-être.
J'ai vu le brouillard anonyme tomber sur toi
et la nuit indifférente t'envelopper
Ton regard perdu dans l'horizon inexistant
sans trains
Tu m’as regardé
dans le dernier soupir de ta décision…
Dans tes yeux vides de plénitudes
j’ai vu une petite lueur vacillante
une interrogation émouvante
un muet appel
Tu as lu dans les miens, ce que j'aimerais que tu vives
l’effacement de la tristesse
l’oubli de ta promesse
dans le lac de ton destin blessé
Revivifié par ce regard, tes rêves reprenant vie
Le petit matin, lassés de nous regarder sans nous voir
je t'ai vu partir, une dame te tenait par la main
tu étais vivante malgré toi
Dans le quai ou je suis resté
seulement ton ombre imagée
et une larme gelée
qui n'a pu glisser, sur les bords de la fatalité
Un train qui passait et n'était pas le tien
un train qui passait et n'était pas le mien
ferool
Qui suis je ?
Ce que je suis, n'est pas important
ce qui est important
c'est ce que vous êtes
car c’est vous qui me faites
je serais ce que vous voudriez que je fusse
soi-même je ne suis
que ce vous êtes
malgré moi, c’est vous qui décidez
et ce sera toujours ainsi
je suis pour chacun (une) d’entre vous différent
aujourd’hui
et je serais un autre demain
plus vous avancez dans les temps
plus je vous accompagne
plus vous avez de visages
plus je serais maintes images
dans le fond, je ne suis que moi
et vous, vous êtes vous
et le resterais
jusqu'à ce que je ne soit plus
ferool
ce qui est important
c'est ce que vous êtes
car c’est vous qui me faites
je serais ce que vous voudriez que je fusse
soi-même je ne suis
que ce vous êtes
malgré moi, c’est vous qui décidez
et ce sera toujours ainsi
je suis pour chacun (une) d’entre vous différent
aujourd’hui
et je serais un autre demain
plus vous avancez dans les temps
plus je vous accompagne
plus vous avez de visages
plus je serais maintes images
dans le fond, je ne suis que moi
et vous, vous êtes vous
et le resterais
jusqu'à ce que je ne soit plus
ferool
Les saisons du poète
Un nouveau printemps sort des cuisses de l’hiver
les poètes s’abreuvent dedans avant qu’il ne disparaisse
dans les mamelles de l’été, ou ils reposeront leurs peines
en attendant que l’automne rempli de feuilles périmées
leur apportent l’inspiration maintes fois convoqué
Q’une muse défraîchie par l’empreinte des saisons arrive
emplie de désirs de réviviscences, vêtue tel ver, nue
le cœur encore battant, dans une poitrine de sel marin
félonne séductrice, engloutie dans les vapeurs urbaines
oublieuse de ses prérogatives d’alluvion de l’éloquence
Le poète fait le printemps, et la muse enfante le poète
l’un sans l’autre c’est l’hiver en continu, la déchéance
viens accoucheuse de lettres, sort de ton éphéméride
habille-toi de blanc, sur un banc d’un jardin gracieux
donne au troubadour ton sein orné de mille hardiesses
ferool
les poètes s’abreuvent dedans avant qu’il ne disparaisse
dans les mamelles de l’été, ou ils reposeront leurs peines
en attendant que l’automne rempli de feuilles périmées
leur apportent l’inspiration maintes fois convoqué
Q’une muse défraîchie par l’empreinte des saisons arrive
emplie de désirs de réviviscences, vêtue tel ver, nue
le cœur encore battant, dans une poitrine de sel marin
félonne séductrice, engloutie dans les vapeurs urbaines
oublieuse de ses prérogatives d’alluvion de l’éloquence
Le poète fait le printemps, et la muse enfante le poète
l’un sans l’autre c’est l’hiver en continu, la déchéance
viens accoucheuse de lettres, sort de ton éphéméride
habille-toi de blanc, sur un banc d’un jardin gracieux
donne au troubadour ton sein orné de mille hardiesses
ferool
Connexions animalesques
Nous ne sommes que des animaux
Avec un degré d’intelligence
Que nous croyons le plus élevé
Et nous en sommes contents
Pauvres bêtes
Fières de l’être
Remplies de croyances
A ne plus savoir quoi en faire
Ce sont ces croyances que font la chair plus meurtrie
Moins rationnelle et plus vendable
Plus exploitable
Plus esclave
Les bêtes sans raisonnement en sont privés
Plus libres
Plus indépendantes
Plus en accord avec la création
Nous ne sommes qu’interconnexions
De fils rompus par le volonté de la surabondance
Mesquines créatures pourvues de raisonnement
Sophistes qui gobent la terre avant d’y retourner
ferool
Avec un degré d’intelligence
Que nous croyons le plus élevé
Et nous en sommes contents
Pauvres bêtes
Fières de l’être
Remplies de croyances
A ne plus savoir quoi en faire
Ce sont ces croyances que font la chair plus meurtrie
Moins rationnelle et plus vendable
Plus exploitable
Plus esclave
Les bêtes sans raisonnement en sont privés
Plus libres
Plus indépendantes
Plus en accord avec la création
Nous ne sommes qu’interconnexions
De fils rompus par le volonté de la surabondance
Mesquines créatures pourvues de raisonnement
Sophistes qui gobent la terre avant d’y retourner
ferool
Les cassés choisissent le cassant
Qu’il est sec, et cassant
le discours du gouvernant
On ne lui demande pas de gouverner
mas de gérer
Il ne sais pas
il dit
Il faut y aller!
Ou ?
Nous y sommes déjà!
Mon brave
Vers des lendemains plus chantants
Mais, on ne veut pas de lendemains
mais aujourd’hui’s
même sans aubades
pourvu qu‘ils s’oyent
Il ne sais pas faire
le gouvernant !
Il n’est pas là
pour le présent
Gérer, dit-il!
N’est pas gouverner
c’est du laisser aller
Laissez, laissez aller mon brave
mais faite-nous rêver
Épurez votre voix de baron
et jouez’ la un peut plus basse
Pas trop impuissante
ne nous faites pas danser
Sinon!
Nous en prendront acte
dans le prochain
Ballet.
ferool
le discours du gouvernant
On ne lui demande pas de gouverner
mas de gérer
Il ne sais pas
il dit
Il faut y aller!
Ou ?
Nous y sommes déjà!
Mon brave
Vers des lendemains plus chantants
Mais, on ne veut pas de lendemains
mais aujourd’hui’s
même sans aubades
pourvu qu‘ils s’oyent
Il ne sais pas faire
le gouvernant !
Il n’est pas là
pour le présent
Gérer, dit-il!
N’est pas gouverner
c’est du laisser aller
Laissez, laissez aller mon brave
mais faite-nous rêver
Épurez votre voix de baron
et jouez’ la un peut plus basse
Pas trop impuissante
ne nous faites pas danser
Sinon!
Nous en prendront acte
dans le prochain
Ballet.
ferool
Feu sacré
Prend garde
Tes passions peuvent s’envoler
Sans garde crier
Gardes-les
Au lieu d’en chercher d’autres !
Hypothétiques
Rallume plutôt ton feu
Ne le laisse pas s’éteindre
Tu n’as déjà presque plus d’allumettes
Dans ta boite
Ne laisse pas tarir ta flamme
Souffle sur la braise
Encore éveillée
Qu’elle redevienne tison embrasé
Comme jadis
Feu sacré
Ferool
Tes passions peuvent s’envoler
Sans garde crier
Gardes-les
Au lieu d’en chercher d’autres !
Hypothétiques
Rallume plutôt ton feu
Ne le laisse pas s’éteindre
Tu n’as déjà presque plus d’allumettes
Dans ta boite
Ne laisse pas tarir ta flamme
Souffle sur la braise
Encore éveillée
Qu’elle redevienne tison embrasé
Comme jadis
Feu sacré
Ferool
Despote brûlé
Despote brûlé
Vous n’avez jamais observé!
L’air pathétique de votre peuple!
Ou alors vous l’avez fait!
Et vous êtes un salaud! Monsieur
Un criminel cynique
Un répugnant dictateur
Une bête impudique
Un corps sans perception
Qu’il faut enraciner
Dans le trop brûlant enfer
Ou même les déchets
Resteront à jamais ; abjects
ferool
Vous n’avez jamais observé!
L’air pathétique de votre peuple!
Ou alors vous l’avez fait!
Et vous êtes un salaud! Monsieur
Un criminel cynique
Un répugnant dictateur
Une bête impudique
Un corps sans perception
Qu’il faut enraciner
Dans le trop brûlant enfer
Ou même les déchets
Resteront à jamais ; abjects
ferool
Au bord de la fatalité
Au bord de la fatalité
Je t'ai vu pleurer sur le quai désert petite fille
il faisait froid, noir et silence
Tu n'étais pas grande, mais ton désespoir l'était
tu venais d'ailleurs, et allais nulle part
J'ai vu que tu te cachais au passage des trains
que tu voulais partir et rester en même temps
Partir vers la fatalité !
Rester dans l’entonnoir de tes incertitudes !
Le dilemme !
Et toujours, l’attente, l’indéterminable attente
dans le quai dépeuplé
J'ai vu ta main prendre l'autre main
pour lui dire adieu, peut-être.
J'ai vu le brouillard anonyme tomber sur toi
et la nuit indifférente t'envelopper
Ton regard perdu dans l'horizon inexistant
sans trains
Tu m’as regardé
dans le dernier soupir de ta décision…
Dans tes yeux vides de plénitudes
j’ai vu une petite lueur vacillante
une interrogation émouvante
un muet appel
Tu as lu dans les miens, ce que j'aimerais que tu vives
l’effacement de la tristesse
l’oubli de ta promesse
dans le lac de ton destin blessé
Revivifié par ce regard, tes rêves reprenant vie
Le petit matin, lassés de nous regarder sans nous voir
je t'ai vu partir, une dame te tenait par la main
tu étais vivante malgré toi
Dans le quai ou je suis resté
seulement ton ombre imagée
et une larme gelée
qui n'a pu glisser, sur les bords de la fatalité
Un train qui passait et n'était pas le tien
un train qui passait et n'était pas le mien
Ferool
Je t'ai vu pleurer sur le quai désert petite fille
il faisait froid, noir et silence
Tu n'étais pas grande, mais ton désespoir l'était
tu venais d'ailleurs, et allais nulle part
J'ai vu que tu te cachais au passage des trains
que tu voulais partir et rester en même temps
Partir vers la fatalité !
Rester dans l’entonnoir de tes incertitudes !
Le dilemme !
Et toujours, l’attente, l’indéterminable attente
dans le quai dépeuplé
J'ai vu ta main prendre l'autre main
pour lui dire adieu, peut-être.
J'ai vu le brouillard anonyme tomber sur toi
et la nuit indifférente t'envelopper
Ton regard perdu dans l'horizon inexistant
sans trains
Tu m’as regardé
dans le dernier soupir de ta décision…
Dans tes yeux vides de plénitudes
j’ai vu une petite lueur vacillante
une interrogation émouvante
un muet appel
Tu as lu dans les miens, ce que j'aimerais que tu vives
l’effacement de la tristesse
l’oubli de ta promesse
dans le lac de ton destin blessé
Revivifié par ce regard, tes rêves reprenant vie
Le petit matin, lassés de nous regarder sans nous voir
je t'ai vu partir, une dame te tenait par la main
tu étais vivante malgré toi
Dans le quai ou je suis resté
seulement ton ombre imagée
et une larme gelée
qui n'a pu glisser, sur les bords de la fatalité
Un train qui passait et n'était pas le tien
un train qui passait et n'était pas le mien
Ferool
Songe
Songe
Je suis resté toute une nuit à tes cotés, te regardant dormir
tes longs cheveux éparpillées, sur les blancs traversins
et au milieu ton visage candide, cuivre marbré
e tes lèvres charnus qui chantonnaient des mots muets
Sourires ouverts, et mots couverts de lettres incises
je buvais les uns à défaut de pouvoir déchiffrer les autres
ton sommeil exubérant restait un paradoxe de pudeur
invitation d’un corps affétée par l’équivoque appartenance
Aime-moi, aime-moi, aime-moi, mots doux, et non dits
Pourtant il n’y a pas d’amour, il n’y a rien, qu’allégorie
Il n'y a pas deux, il n’y a personne dans cet amour
Mais un songe dépourvu d’ailes, qui s’ébat pour voler
ferool
Je suis resté toute une nuit à tes cotés, te regardant dormir
tes longs cheveux éparpillées, sur les blancs traversins
et au milieu ton visage candide, cuivre marbré
e tes lèvres charnus qui chantonnaient des mots muets
Sourires ouverts, et mots couverts de lettres incises
je buvais les uns à défaut de pouvoir déchiffrer les autres
ton sommeil exubérant restait un paradoxe de pudeur
invitation d’un corps affétée par l’équivoque appartenance
Aime-moi, aime-moi, aime-moi, mots doux, et non dits
Pourtant il n’y a pas d’amour, il n’y a rien, qu’allégorie
Il n'y a pas deux, il n’y a personne dans cet amour
Mais un songe dépourvu d’ailes, qui s’ébat pour voler
ferool
Amour sans âge
Amour sans âge
Tu as oublié mon jubilé
Je ne t’ai pas tenu rigueur
Je t’ai simplement demandé
N’oublie pas mon amour
L’année prochaine
Je serais une année plus sage
Et j’en serais certaine
Tu m’offriras une fleur douce
Et une autre sauvage
Dans un écrin de mousse
Empli de pétales parfumés
Ou j‘enterrerais mon âge
Qu’à jamais il ne repousse
Je veux toujours rester sage
Je te redonnerais la douce
Plus d’oublis et de jubilés
Plus d’années ! Plus d’âge !
ferool
Tu as oublié mon jubilé
Je ne t’ai pas tenu rigueur
Je t’ai simplement demandé
N’oublie pas mon amour
L’année prochaine
Je serais une année plus sage
Et j’en serais certaine
Tu m’offriras une fleur douce
Et une autre sauvage
Dans un écrin de mousse
Empli de pétales parfumés
Ou j‘enterrerais mon âge
Qu’à jamais il ne repousse
Je veux toujours rester sage
Je te redonnerais la douce
Plus d’oublis et de jubilés
Plus d’années ! Plus d’âge !
ferool
L’ire et le miel
L’ire et le miel
L’ire est un état d’esprit
Le miel un état du corps
L’ire est moins menaçante associé au miel
Le miel est moins doux marié avec l’ire
Thèses mielleuses dites sans ire
Et l’abeille dans tout ça?!..
L’ire abat l’abeille sans douceur
Et l’abeille meurt sucrée sans ire
Et, l’une qui n’est plus miel
Et, l’autre qui reste toujours ire
Ferool
L’ire est un état d’esprit
Le miel un état du corps
L’ire est moins menaçante associé au miel
Le miel est moins doux marié avec l’ire
Thèses mielleuses dites sans ire
Et l’abeille dans tout ça?!..
L’ire abat l’abeille sans douceur
Et l’abeille meurt sucrée sans ire
Et, l’une qui n’est plus miel
Et, l’autre qui reste toujours ire
Ferool
Le féminin au parfait
Le féminin au parfait
Un parfum exquis sur tes seins
et une fleur de printemps sur tes cheveux
Te voilà habillé comme une princesse
Un mot fleuri sur tes lèvres
et une musique animée dans tes pas
légers et onduleux comme une caresse
douce et pure, promenée
Dans les champs d’avril de ta jeunesse
un sourire enjoué
dans tes yeux couleur de tendresse
Le corps ferme sur tes reins cintrés
et dans les gestes moraux. La bonté!
Comme dans le marbre gravé. De quelque…
Michel-Ange moderne
Comme une Pietà contemporaine!
ferool
Un parfum exquis sur tes seins
et une fleur de printemps sur tes cheveux
Te voilà habillé comme une princesse
Un mot fleuri sur tes lèvres
et une musique animée dans tes pas
légers et onduleux comme une caresse
douce et pure, promenée
Dans les champs d’avril de ta jeunesse
un sourire enjoué
dans tes yeux couleur de tendresse
Le corps ferme sur tes reins cintrés
et dans les gestes moraux. La bonté!
Comme dans le marbre gravé. De quelque…
Michel-Ange moderne
Comme une Pietà contemporaine!
ferool
Moyenâgeux théâtre spiritual
Moyenâgeux théâtre spiritual
encore du bruit dans nos chaussures
et nos oreilles que deviennent sourdes
dans les pas des champs impurs
ou les ordures prédominent
créant de l’anti-vie, sans cure
le cas par cas devenant général
inadvertance avertie - dogme
des croyances qui contraignent
aberrants et barbares postulats
produisant meurtrissures
dans les bouches sans fureur
égarées dans le chaos enflant
de poitrines nues d’espérances
pleines de regards de vue avachie
de clairvoyants dans le comma
Ferool
encore du bruit dans nos chaussures
et nos oreilles que deviennent sourdes
dans les pas des champs impurs
ou les ordures prédominent
créant de l’anti-vie, sans cure
le cas par cas devenant général
inadvertance avertie - dogme
des croyances qui contraignent
aberrants et barbares postulats
produisant meurtrissures
dans les bouches sans fureur
égarées dans le chaos enflant
de poitrines nues d’espérances
pleines de regards de vue avachie
de clairvoyants dans le comma
Ferool
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