Un nouveau printemps sort des cuisses de l’hiver
les poètes s’abreuvent dedans avant qu’il ne disparaisse
dans les mamelles de l’été, ou ils reposeront leurs peines
en attendant que l’automne rempli de feuilles périmées
leur apportent l’inspiration maintes fois convoqué
Q’une muse défraîchie par l’empreinte des saisons arrive
emplie de désirs de réviviscences, vêtue tel ver, nue
le cœur encore battant, dans une poitrine de sel marin
félonne séductrice, engloutie dans les vapeurs urbaines
oublieuse de ses prérogatives d’alluvion de l’éloquence
Le poète fait le printemps, et la muse enfante le poète
l’un sans l’autre c’est l’hiver en continu, la déchéance
viens accoucheuse de lettres, sort de ton éphéméride
habille-toi de blanc, sur un banc d’un jardin gracieux
donne au troubadour ton sein orné de mille hardiesses
ferool
Assistente editor: Hugo de Aguiar
deaguiar.hugo@gmail.com
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