Je te découvre jouvencelle luxuriante !…
De tes interstices insoupçonnés. Invaincus
Jaillissent flamines venues de tréfonds oubliés
Le bienheureux prenant le pas sur le séculier
Tes seins vif-argent bouillonnent dans ton corset
Tu t’enflammes comme le caudal vulcanal
glissant vers le maelström distant. Encore celé
Dans tes lèvres, je sens la lave copieuse jaillir
J’ai peur ! Et pourtant je les prends. Cap remuant
J'absorbe tes chaleurs qui me chantonnent
des soupirs à peine cachés. En surabondance
Sortis des domaines pluriels d’un ancien âge
Et tes yeux éclairés de cierges, brûlent mes cils
de créature paisible. Stérile de désirs charnels
J’ai peur ! Et pourtant je plonge dans tes limbes
Vapeurs étonnamment frais. Fruitier garni à foison
Je me sens envahi par l’étrange et soudaine éclosion
d’un vouloir à peine quémandé. En mots parenthèses
Tes odeurs raniment mes pas frustes. Jadis ardents
Ton corps remuant dans le théâtre carrée de ton palais
Justifient mes frayeurs ! Que faire ? Fuir vers le caduc
Rester dans ton alluvion bouillant comme une fournaise
Asphyxier ton brandon dans le solde de mon existence
et périr d’amour dans ton foyer ? Dis-moi ! Quoi faire…
ferool
Assistente editor: Hugo de Aguiar
deaguiar.hugo@gmail.com
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