Jadis, elle a lacéré son amour en fins lambeaux
Largués aux quatre vents de son adolescence
Maintenant, elle pourchasse tous les morceaux
Disséminés dans son esprit sans souvenance
Quêteuse émouvante, qui ramasse les coupures
Dans toutes les saisons miséreuses de printemps
Sans fil ni aiguille, son sein est plein de piqûres
Faites par les carences amoncelées par les temps
Pauvre créature, encore belle, encore plaisante
Qui reflue dans ses pas, un cri de femelle affligé
Dans sa bouche, les lèvres discernent la crainte
Et dans les yeux, l’énigme de sa passion déchirée
Puis, un vent de retour inonde son corps oblitéré
Quelqu’un a trouvé cet antique amour émietté
Qu’il à restauré, lamelle a lamelle, avec douceur
Pour célébrer celle, qui jadis lui a fendu le cœur
ferool
Assistente editor: Hugo de Aguiar
deaguiar.hugo@gmail.com
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