Songe
Je suis resté toute une nuit à tes cotés, te regardant dormir
tes longs cheveux éparpillées, sur les blancs traversins
et au milieu ton visage candide, cuivre marbré
e tes lèvres charnus qui chantonnaient des mots muets
Sourires ouverts, et mots couverts de lettres incises
je buvais les uns à défaut de pouvoir déchiffrer les autres
ton sommeil exubérant restait un paradoxe de pudeur
invitation d’un corps affétée par l’équivoque appartenance
Aime-moi, aime-moi, aime-moi, mots doux, et non dits
Pourtant il n’y a pas d’amour, il n’y a rien, qu’allégorie
Il n'y a pas deux, il n’y a personne dans cet amour
Mais un songe dépourvu d’ailes, qui s’ébat pour voler
ferool
Assistente editor: Hugo de Aguiar
deaguiar.hugo@gmail.com
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